Triangle de KARPMAN

Triangle de KARPMAN

Qu’est ce que le triangle de Karpman?

Le Triangle de Karpman également connu sous le nom de Triangle Dramatique a été développé par Stephen B. Karpman dans les années 1970. Ce triangle explique certains problèmes relationnels à travers un jeu psychologique où les acteurs jouent trois principaux rôles: la Victime, le Sauveur, le Persécuteur.

triangle Karpmann

La victime se situe au sommet de la pyramide, en effet elle subit le rôle des deux autres personnages, elle est la pièce maîtresse du jeu car sans elle le persécuteur et les sauveur ne peuvent exister.

Tout le monde à un moment de sa vie a joué à ce jeu psychologique et ça de manière complètement inconsciente. Les rôles ne sont pas figés, on peut très facilement passer de victime à persécuteur ou sauveur, ce qui inversera bien évidemment le rôle des deux autres.

Malheureusement aucune personne n’a envie que la situation évolue car chacun trouve un interêt dans son rôle.

A votre avis quel rôle joue Blanche Neige, la Belle-mère, le Prince charmant?

Cette stratégie est présente dans de nombreux contes, films…

Le rôle de Victime

Victime

Quels peuvent être les bénéfices d’entretenir ce rôle?

  • Attirer l’attention (celle du sauveur), un bon moyen pour une personne en manque affectif pour recevoir de l’attention , de la reconnaissance.
  • La plainte permet aussi d’extérioriser tout le mal être intérieur
  • La victime ne reconnait pas sa responsabilité, pour elle le persécuteur est responsable de son malheur, ça lui permet de garder une bonne image de personne irréprochable.

Sa réponse favorite est le « Oui Mais« , elle a toujours une bonne excuse pour rester dans son rôle.

exemple:

Sauveur: « Tu devrais peut être prendre un peu l’air, ça te fera du bien! »

Victime: « Oui Mais en ce moment il fait pas très beau, et puis j’ai plein de choses à faire. »

Elle a toujours tendance à généraliser et ses phrases sont souvent négatives

« j’aimerais bien lui parler mais il ne m’écoute jamais. »

« j’arrive pas à m’épanouir, elle me fait sans cesse des reproches. »

Si la situation évoluait la victime n’aurait plus l’attention dont elle bénéficie et devrait assumer la responsabilité de son état. Ce rôle est tellement confortable pour elle, pourquoi le changer?

Le rôle de Sauveur

sauveur

Le rôle de sauveur est assez gratifiant. Cela lui permet d’avoir une bonne image de soi. Il est satisfait que l’on puisse lui faire confiance et d’avoir quelqu’un qui dépend de lui.

Le problème du sauveur c’est qu’il place la victime en incapacité pour qu’elle ne puisse pas s’en sortir sans sa présence.

Le sauveur est souvent une victime d’un autre triangle, elle ressent donc chez la victime du mal être qu’elle a déjà vécu elle même , ce qui la pousse à la « sauver » sans qu’il y est nécessairement de demande de la part de la victime.

Ses propos:

« laisse je vais m’en occuper »

« je fais tout ça pour toi »

« je suis toujours là pour toi »

Le rôle du Persécuteur

persécuteur

Aussi appelé « Bourreau« , il trouve son interêt en relâchant ses pulsions agressives sur les autres, en particulier sur une victime.

Il tient des propos dévalorisants, humiliants et place toujours la victime en position d’infériorité. Il l’a fait culpabiliser.

ses propos:

« tu fais jamais comme il faut! »

« tu n’arrêtes jamais de … »

« Tu pourras jamais y arriver, tu n’es pas à la hauteur »

Un persécuteur peut aussi être quelque chose d’autre qu’une personne physique comme une maladie, une addiction, un travail, des taches ménagères.

Le Coup de Théâtre

Lorsqu’une situation devient intenable pour un des protagoniste, il peut alors rebattre les cartes et changer de rôle, ce qui changera également le rôle des deux autres. Si par exemple le sauveur est rejeté par la victime, il deviendra alors victime et la victime persécuteur.

Exemple d’interaction entre une femme et son mari (observez bien le changement de rôle):

Laurent (persécuteur): Le repas est encore brulé!

Marie (victime): il a fallu que je réponde au téléphone!

Laurent (persécuteur): tu es toujours accroché au téléphone!

Marie (victime): je suis bien obligé de répondre!

Laurent (persécuteur): A quoi ça sert un répondeur!!!

Marie (sauveur): On sait jamais, ça peut être important, si les enfants avaient un problème!

Laurent (victime): J’ai déjà un travail compliqué!

Marie (sauveur): Oui je sais, ça te demande beaucoup d’énergie

Laurent (victime): et je peux même pas profiter d’un bon petit repas!

Marie (sauveur): Je peux te faire autre chose si tu veux?

Laurent (persécuteur): Oh non ça va prendre beaucoup de temps comme d’habitude!

Marie (persécuteur): Si tu avais répondu au téléphone à ma place, je ne serais pas à la fois au four et au moulin! et ton « petit repas » comme tu dis ne serait pas brûlé!

Laurent (victime): en rentrant du boulot j’ai juste envie de me poser un peu et de me détendre.

Marie (persécuteur): comme si s’occuper de la maison n’était un boulot!!!

Cette discussion peut se poursuivre indéfiniment car tous les deux trouvent un intérêt! Ils assouvissent un besoin.

Comment sortir du triangle dramatique?

triangle Karpman

Il faut savoir que nous avons tous la capacité de sortir de ce schéma ou de ne pas y entrer. Il faut dans un premier temps repérer dans quel rôle nous nous sommes enfermés. Egalement quels sont les autres protagonistes et leur rôle.

Une des premières solutions est d’utiliser des réponses non défensives, les arguments de l’autre s’épuiseront vite.

exemple:

  • Laurent (victime): en rentrant du boulot j’ai juste envie de me poser un peu et de me détendre.

Marie: oui c’est vrai.

  • Laurent (victime): J’ai déjà un travail compliqué!

Marie: je te comprends


Quand vous vous sentez mal à l’aise dans une relation, il y a de grandes chances que vous soyez rentré dans un triangle.

Utilisez également l’effet miroir si la personne joue la victime, jouez la victime, si elle joue le sauveur jouez le sauveur, et si elle joue le persécuteur jouez le persécuteur, c’est une bonne façon de bloquer le jeu, car il n’y a plus les rôles complémentaires en face!

Si quelqu’un se place en victime, vous parle de ses difficultés pour que vous le preniez en charge en tant que sauveur, parlez lui vous aussi de vos problèmes, de vos difficultés…

Et le Pervers Narcissique alors?

En tout début de la relation, le pervers narcissique joue un rôle de sauveur, il rassure, il fait des promesses, il sécurise… Il est très attentionné.

Il pourra quelques fois se placer en victime dans le cadre d’un chantage affectif.

Mais ce sont pour lui des rôles temporaires.

A un moment donné, lors d’un évènement il va changer de masque et prendre celui de Bourreau ou persécuteur, c’est le rôle où il se sent vraiment à l’aise!

Il dénigre, il humilie, il rabaisse, il culpabilise sa victime. Petit à petit le piège se referme, vous culpabilisez de plus en plus, vous devenez dépendant, il vous isole et vous garde prisonnier dans ce rôle de victime.

Face à un pervers narcissique ne jouez aucun des 3 rôles, sinon vous tombez dans une dépendance affective à l’autre, une relation fausse qui n’est ni une relation d’amour ou d’amitié. Il ou elle vous détruira à petit feu.


Le film Oui Mais avec Gérard Jugnot traite du triangle de Karpman, en voici un court extrait pour vous permettre peut être de mieux comprendre le processus. Ici

Fred Galot Hypnose

EFT – Freedom Emotional Technique

EFT – Freedom Emotional Technique

Qu’est ce que l’EFT?

L’EFT est l’acronyme de Emotional Freedom Technique ou technique de libération émotionnelle en Français. Cette technique à été fondée aux Etats Unis en 1993 par Gary Craig.

Elle consiste à alléger les souffrances émotionnelles et psychologiques des personnes. Le but est de stimuler par tapotement des points présents sur le trajet des méridiens répertoriés par la médecine chinoise. Ces stimulations vont avoir pour effet d’éliminer les perturbations dans le système énergétique du corps et ainsi permettre de se libérer d’un blocage émotionnel.

Malgré sa simplicité et sa facilité d’utilisation, elle s’avère être une technique extrêmement efficace.

Pourquoi utiliser l’EFT?

Nous pouvons utiliser l’EFT pour se libérer d’une émotion négative du quotidien comme une peur, de la tristesse, une angoisse, du stress, une douleur d’origine émotionnelle.

Quelques minutes suffisent pour retrouver une certaine sérénité.

Bien être au travail

Elle permet également de se libérer de blocages inconscients, d’améliorer ses capacités physiques et intellectuelles, développer de la confiance en soi, améliorer sa relation aux autres.

Comment utiliser cette technique?

Pour commencer il faut identifier la problématique , le ou les évènements déclencheurs.

La séance consiste à tapoter avec deux doigts sur des points précis (ces points correspondent à des points d’entrée et de sortie des méridiens d’acupuncture), et tout ceci en répétant une phrase en relation avec la difficulté.

points acupuncture

6 à 8 Tapotements sur chaque point dans un ordre précis. Il s’agit d’une séquence. Une séquence peut durer 1 à 2 minutes et elle peut être répéter jusqu’à une dizaine de fois en fonction de l’intensité de l’émotion après chaque séquence.

Tout les monde peut pratiquer l’EFT de manière autonome à la maison, au travail…

Dans ce lien vous pouvez voir une démonstration très explicite de David le François, ainsi qu’une explication claire sur la Psycho-énergétique

Me contacter pour une séance.

Et vous, quelles croyances vous barrent la route?

Et vous, quelles croyances vous barrent la route?

Qu’est ce qu’une croyance ou un système de croyances?

 

Croyance et système de croyances

« Je suis maladroit », « je ne suis pas à la hauteur pour ce poste », « la vie est dure », « je galère pour me réveiller le matin », « il faut travailler dur pour réussir », « il faut souffrir pour être belle », « la cigarette me dé-stresse », « je crois que dormir est une perte de temps »…

 

Nous sommes fait de croyances!

 

Toutes les affirmations ci-dessus ne sont que des croyances. Ces croyances ne sont rien d’autre que des points de vue extrêmement forts que l’on érige en vérités. Ces croyances  répondent à nos doutes et à des situations en général inconfortables et pourtant liées à notre condition humaine.

Les croyances sont donc attelées à notre mécanisme de survie, c’est donc une méthode naturelle pour nous pour faire face aux dangers.

Ces croyances ou ce système de croyances (groupe de croyances) organisent notre perception du monde ou comme on peut dire en PNL: « modélisent notre carte du monde ».

De manière objective nous pouvons dire qu’elles sont complètement invérifiables. Elles sont responsables de nos choix ou non choix. Nous sélectionnons donc toutes les informations qui confirment notre système de croyances, quitte à distordre la réalité.

Ainsi nous nous confortons dans nos croyances (ex: si je pense être maladroit, mon attention va se porter sur tous les moments de la journée où j’ai pu l’être en me disant « Oh c’est pas possible, qu’est ce que je suis maladroit !!! »

 

Comment naissent ces croyances?

 

Elles se construisent tout au long de notre vie, elles se renforcent au fil de notre éducation, de nos valeurs familiales, de notre culture, de nos rencontres, de nos expériences…

Tout comme les valeurs, elles résultent très souvent d’une adoption ou d’un rejet, familial, culturel, social… Nos croyances ne traduisent absolument pas la réalité mais uniquement notre propre réalité.

Nos croyances nous aident à donner du sens et entraînent des règles de vie. (si je pense que le don de soi est important, je peux devenir bénévole pour une association).

Bien entendu, chaque être possède ses propres expériences, ses propres perceptions et interprétations.

 

Chacun sa réalité

 

Cela fait trois fois que je croise cette personne et elle ne me dit pas bonjour, j’en déduis que c’est une personne antipathique! Ceci est une petite croyance, qui n’a pas forcément une lourde conséquence.

Par contre des croyances fondamentales se glissent dans notre chemin de vie. Surtout lorsque nous sommes enfant et que nous absorbons les choses.

Prenez comme exemple un enfant calme et posé en train de jouer tranquillement sans faire de bruit. Imaginez ses parents le féliciter pour son comportement. L’enfant peut absorber en lui la croyance que :  » Pour être apprécié, mieux vaut rester tranquille dans son coin! »

Au contraire, imaginez que ses parents ne lui fassent aucune remarque, l’enfant peut en déduire qu’il faut nécessairement se faire remarquer pour attirer l’attention de ses parents et exister!  »

Notre système de croyances est inévitable, il nous permet de donner un sens à ce que nous faisons, observons, pensons…

Les injonctions de nos parents, de nos professeurs, éducateurs, les traditions familiales, les diktats de la société… sculptent notre système de croyances.

 

Comment ce système de croyances nous influence?

 

Qu’ elles soient positives ou négatives, nos croyances sont responsables de nos directions de vie et de nos actions. Elles naissent, s’adaptent, se renforcent au fil de notre interprétation de faits, d’événements, de débats…

Si vous croyez fortement que le monde est beau et que l’humain est capable de remettre d’aplomb l’équilibre climatique, alors vous irez dans cette direction. Sans pour autant vous isoler dans une grotte au fond des bois, vous ferez attention à vos déchets, vous couperez la veille de vos appareils électriques la nuit etc…

En fait, nul ne le sait. Il existe pas de vérité fondamentale sur l’issue de ce dérèglement climatique. Le fait de penser qu’il est possible d’agir ou alors que cela ne sert à rien appartient à chaque individu.

Si vous pensez qu’il est encore possible d’agir, vous aurez peut-être tendance à vous irriter contre les gens qui pensent le contraire, et également trier et enregistrer uniquement les informations qui vont vers votre point de vue. Vous renforcerez donc votre croyance. Vous vous engagerez ainsi à trouver des solutions et à construire un système de croyances motivant pour sauver cette belle planète.

 

Chacun sa « carte du monde »

 

Souvent considérées comme la vérité absolue, nos croyances influencent directement notre rapport aux autres, nos pensées, nos idées, notre état d’esprit, nos actions. Mais il y a autant de vérités qu’il y a de personnes, une vérité pour l’une ne l’est pas forcément pour l’autre.

A partir de là commence la difficulté relationnelle.

Si votre soeur, ou votre frère pense que vos parents ont une préférence pour vous, alors il peut s’installer un sentiment de jalousie, colère, frustration, ce qui viendra tâcher les relations familiales. Mais aussi cette sensation d’être mal aimé qui s’est établie comme une certitude risque d’engendrer de nombreux désordres et confusions dans la relation à l’autre.

Remettre en cause une croyance peut s’avérer périlleux. Quand on secoue une croyance fondamentale, on secoue les bases de la personne, c’est à dire: son identité. Alors quand deux croyances se confrontent, attention aux secousses!

La plupart des conflits entre parents et adolescents se trouvent sur ce terrain là. Dans son processus d’identité et son désir d’être différent, l’adolescent qui sature des croyances familiales et parentales, s’intéresse à de nouvelles expériences et visite de nouvelles croyances, parfois à l’opposé des croyances originelles.

C’est aussi grâce à ce processus de remise en question et de réflexion sur nos croyances que nous faisons évoluer notre carte du monde. La route vers le savoir nous aide à lutter contre le formatage de nombreuses croyances.

Les croyances font également partie de notre système d’apprentissage. Connaissez vous l’ effet Pygmalion, qui repose sur le fait que si un enseignant croit en la réussite de ses étudiants, les résultats de ses élèves vont aller dans ce sens là. A l’inverse on parlera de l’effet Gollem si ce dernier ne croît pas aux capacités de ses élèves, sa croyance aura de lourdes conséquences.

 

Effet Pygmalion

 

Croyances limitantes et croyances aidantes

 

Lorsqu’une croyance est utile, on l’a qualifie de croyance aidante. Il est très utile de savoir analyser nos croyances aidantes pour en prendre le plus grand soin. Si je pense que je suis capable de réussir facilement tout ce que j’entreprends, cette croyance aura une grande influence dans mon projet de vie.

A l’inverse, nous parlerons de croyances limitantes. Si je pense qu’il faut en baver pour réussir, cette croyance pourrait bien me mettre des bâtons dans les roues.

Métaphoriquement on pourrait dire que les croyances aidantes seraient comme un tremplin pour notre vie alors que les limitantes seraient comme un boulet relié à notre pied.

 

croyance limitante

 

Nous vivons le monde à travers nos croyances

 

En réalité, nous observons et bâtissons le monde comme nous le croyons. Si je crois que je suis  » nul en maths », je vais me placer au fond de la classe, je ne vais pas me fatiguer à réviser et encore moins à réfléchir devant ma copie! Et devinez quoi? Je vais avoir une sale note qui confirmera bien le fait que je suis nul en maths!

Rappelez vous en 2008 aux J.O de Pékin, le nageur Mickael Phelps est arrivé en annonçant qu’il repartirait avec 8 médailles d’or, tous les journalistes l’ont pris à la rigolade, mais il est repartit avec ses 8 titres, quelle aurait été sa performance sans cette croyance?!

 

système de croyances

 

La présence de nos croyances est considérable! Nous pouvons avoir du mal à les identifier car un bon nombre d’entre elles est bien caché. Et les plus importantes, donc les plus influentes se trouvent à un niveau inconscient, fortement ancrées, rattachées à notre identité, elles régissent nos capacités, nos comportements…

Si nous agissons sur ce système de croyances, nous intervenons sur notre perception du monde et changeons notre position dans ce monde.

 

Il est temps de bousculer vos croyances!!!

 

Le bonne nouvelle, c’est que l’on peut remettre en question ses croyances, supprimer des croyances limitantes, adopter des croyances aidantes. C’est une voie d’introspection, où l’écoute et la connaissance de soi est primordiale.

Le travail sur les croyances n’est pas anodin car il touche aux structures de la personnes et à son modèle du monde.

Modifier une croyance ou en supprimer une autre introduit un déséquilibre. Mais après tout, ne faut il pas rompre cet équilibre pour accéder au changement désiré?!

Alors à partir d’aujourd’hui lorsque quelque chose vous bloque dans vos objectifs, posez-vous la question: Quelle croyance limitante est en travers de mon chemin?

Vous désirez en parler? suivez ce lien 😉

 

Fred Galot

Un très bon livre sur le sujet: Changer les systèmes de croyances avec la PNL de Robert Dilts

 

 

 

 

 

 

 

 

La notion d’ Intention Positive

La notion d’ Intention Positive

Qu’est ce que l’Intention Positive?

 

Vous êtes vous déjà posé la question: pour quelles raisons un comportement ou une habitude sont compliqués à changer même si vous avez conscience des effets négatifs, toxiques ou bloquants pour vous ou les personnes qui vous entourent? Il y a derrière chaque comportement une bonne raison qui est certainement utile pour vous, et uniquement pour vous. C’est ce que l’on appelle l’ Intention Positive.

 

Nous ne sommes pas ce que nous faisons

 

Il existe un présupposé en Programmation Neuro Linguistique : « Ton attitude n’est pas ce que tu es, tu n’es pas ce que tu fais ». Ce présupposé fait la distinction entre un individu et son comportement. Ce concept n’est pas toujours facile à admettre quand on voit certains comportements mais il permet de comprendre beaucoup de choses.

 

Alors pourquoi faire la distinction entre Etre et Faire?

 

Déjà pour éviter de réduire une personne à ses faits et gestes. Ces comportements peuvent être observables dans un contexte et être absents dans une autre. L’environnement peut aussi influencer ces comportements de différentes manières. Vous n’aurez peut-être pas les mêmes attitudes dans le cadre professionnel ou personnel.

 

 

Il est également plus facile de se dire « je vais changer un comportement qui ne me convient plus » plutôt que « je vais changer ce que je suis, c’est à dire mon identité, avec mes valeurs et mes croyances »

 

J’évalue le comportement

 

Developpement personnel

Si nous prenons cet notion d’intention positive, nous pouvons observer qu’un comportement n’est ni bon ni mauvais en soi. Il serait plutôt de l’ordre d’être adapté ou non à la situation dans laquelle il est relié. Malheureusement il est plus simple et rapide d’un point de vue « morale » de juger de la valeur d’un comportement (c’est bien ou c’est mal) plutôt que d’avoir un point de vue relationnel pour garder une certaine qualité dans la relation et voir les comportements sous cet angle « empathique » (c’est adapté, ce n’est pas adapté)

Malheureusement certains comportements déclenchent chez nous une réaction émotionnelle qui nous empêche de prendre un certain recul et nous fait réagir de façon impulsive (et oui! cela bouscule certaines de nos valeurs!)

Pour résumer, un comportement n’est ni bon, ni mauvais, il est adapté ou non à un contexte donné.

 

L’equilibre de fonctionnement

 

 

Lorsque la personne à créer un équilibre avec ce comportement non adapté, la seule prise de conscience ne suffit pas toujours pour réaliser le changement désiré. Elle a créée une homéostasie autour de cette habitude, bouger cette habitude bousculerait totalement cet équilibre.

 

 

Le manque de choix

 

 

Souvent la personne est enfermée dans ce comportement ou habitude car elle est limitée en terme de choix pour satisfaire son intention positive. L’interêt du développement personnel est d’accompagner cette personne à enrichir, élargir sa palette de choix afin de faire face à des situations de façon plus appropriées.

 

 

Identifier les intentions positives

 

Pourquoi vous réagissez ou vous vous comportez de cette manière, en quoi c’est bénéfique pour vous?

Si vous êtes fumeur(se), que vous apporte la cigarette? est ce qu’elle vous aide à gérer le stress, à vous autoriser une pause? Vous tient-elle compagnie quand vous êtes seul(e)? Vous permet-elle de faire de nouvelles connaissances à la sortie du restaurant quand vous sortez fumer?

 

 

Si vous avez tendance à grignoter et prendre du poids? Est ce que cela vous aide à camoufler temporairement le stress? à éloigner des prétendants(es) suite à une rupture douloureuse? à être plus fort(e), c’est vrai on nous a souvent dit enfant: « mange pour avoir des forces! ».

Identifier les intentions positives et se poser la question: par quoi je peux remplacer mon comportement tout en continuant de satisfaire mon intention positive? C’est déjà faire le premier pas vers le changement.

 

Fred Galot Hypnose

 

 

 

Gestion du Stress avec la Cohérence Cardiaque

Gestion du Stress avec la Cohérence Cardiaque

Qu’est ce que la Cohérence Cardiaque?

 

Le lien entre coeur et cerveau est très puissant.

 

 

Nous n’imaginons pas à quel point notre coeur est relié à notre cerveau. Le coeur possède pas de loin de 100 000 cellules neuronales qui influencent notre cerveau.

Ce pouvoir du coeur sur nos émotions et notre cerveau a été au centre des recherches de l’institut « HearthMath Institute » de Californie qui a développé la Cohérence cardiaque dans les années 90.

Cette technique de relaxation se base sur des exercices de respiration pour mettre notre rythme cardiaque à l’équilibre comme vous pouvez le voir sur le schéma suivant.

 

 

Ce rythme qui a tendance à se déstabiliser au moindre bouleversement émotionnel et affecter notre bien être physique et psychique.

Cette méthode est de plus en plus utilisée dans de nombreux cabinets thérapeutiques comme outil complémentaire.

Sur le schéma précédent vous pouvez observer comment le coeur fonctionne lorsqu’il se trouve en cohérence. Lorsque la courbe est régulière nous équilibrons notre taux de cortisol (hormones qui en excès est responsable du stress) et notre taux de DHEA (bien être). Lorsqu’il y a équilibre entre les deux (d’autres hormones entrent également en jeu), notre état émotionnel est neutre.

 

Pourquoi utiliser la Cohérence Cardiaque au quotidien?

 

Pour pouvoir bénéficier des nombreux effets positifs que l’utilisation de la cohérence cardiaque procure.

De nombreux effets ont été documentés par articles, des publications… Ces effets sont d’ordre physiologiques et psychologiques.

Voici quelques exemples:

Sur le plan psychologique:

  • Diminution du stress
  • augmentation de l’énergie
  • augmentation de la résilience
  • favorise la prise de décision
  • impression de prise de distance
  • capacité à pouvoir lâcher prise
  • capacités intellectuelles augmentées
  • équilibre émotionnel
  • augmentation de la concentration et facilite la mémorisation
  • gestion du sommeil

sur le plan physiologique:

  • réduction du taux de cholestérol
  • facilite la digestion
  • améliore le diabète
  • meilleure gestion du poids
  • gestion de l’hypertension
  • diminution des douleurs chroniques
  • défenses immunitaires renforcées
  • diminution des risques cardio-vasculaires

 

Un tas de bonnes raisons pour commencer aujourd’hui !!!

 

Comment pratiquer la Cohérence Cardiaque?

 

La Cohérence se pratique régulièrement pour avoir des effets bénéfiques. Une routine régulière de courte durée (3 x 3 minutes par jour) a installer au quotidien pour induire un changement positif durable.

La pratique la plus simple est la méthode 3.6.5 soit:

  • 3 fois par jour (au réveil, à midi et en fin d’après midi),
  • 6 respirations par minute ( 5 secondes d’inspiration par le nez et 5 secondes d’expiration par la bouche)
  • pendant 5 minutes (on peut débuter à 3 minutes)

 

Comment progresser?

 

Il existe de nombreux livres et tutos sur le sujet, des capteurs comme « Urgo Feel » permettent de mesurer en direct votre rythme cardiaque et suivre l’évolution en temps réel.

L’application Respirelax+  permet d’être guidé efficacement durant les 5 minutes.

La video du Dr David O’Hare et d’un collègue Hypnothérapeute David Vigneron vous permet d’avoir plus de détails sur cette pratique qui va vous changer la vie.